Restauration MOUSSE Jean MORIN 1965

Bonjour à tous!
Je me suis lancé dans le sauvetage de mon premier MOUSSE plastique, un MORIN de 1965.
Coque ayant été stockée dehors pendant de longues années et à chant, avec le caisson babord plein d'eau.
Les plus gros dégâts sont le flanc babord complètement et définitivement déformé sous le poids d'eau et le temps, toutes les boiseries pourries, un gel coat de fond de coque marbré,....néanmoins, j'ai retrouvé une base assez saine. Et ça avance même bien. Par contre sur la plaque constructeur est indiqué en numéro de série "595". Je pense que ce n'est pas le numéro de voile car il doit être, vu l'année, dans les 2500 au moins. Les voiles sont perdues et le précédent propriétaire ne connait pas leur numéro. Est-ce que MORIN avait une double numérotation??..

BRAVO !
Mais je te croyais occupé à autre projet ? :whist:

Oui Patrice, je suis en même temps sur mon autre projet. Mais l'autre projet, il est en plein design de pièces modifiées à ma sauce par rapport aux plans et de création de fichiers de découpe par commande numérique.... et pendant que la mtière grise fume, les fourmis arrivent dans mes mains et il faut les occuper!!

Bravo Edouard pour cette opération de sauvetage,
du coup on est gâtés niveau photos!!! :trinque:
au passage, jolie la prédéco inédite...il a du sang noir dans les veines ce mousse !!!

Sympa !
Tu as pris l'option bourrin pour les bordés tordus ! Qu'à tu mis comme échantillonnage pour les reconstituer ? Dis nous en plus sur la résine employée et le raccord sur l'existant. Maintenant ça va être ponçage, complément de gel coat éventuel dans les manques, ponçage ponçage fin, a l'eau, polish et ça sera comme neuf ?!

Sinon, c'est étonnant le faiencage du gel coat sous la coque : pourquoi est-ce noir comme ça ? Sur les photos on dirait des fils éparpillés.

Ah si, ce fameux autre projet, tu as le droit d'en parler parce que nous on veut aussi savoir, surtout si Patrice est déjà au courant.

À bientôt

Edouard écrit: Oui Patrice, je suis en même temps sur mon autre projet. Mais l'autre projet, il est en plein design de pièces modifiées à ma sauce par rapport aux plans et de création de fichiers de découpe par commande numérique.... et pendant que la mtière grise fume, les fourmis arrivent dans mes mains et il faut les occuper!!

Faut qu'on s'appelle Edouard.

Pour le coffrage de la restratification, j'ai utilisé des plaques de polycarbonate.Elles sont fines, très rigides et elle prennent bien la forme de la coque. je les ai vissées
sur le pourtour provisoirement et j'ai enlevé les vis après les 2 couches de mat et avant de poser le roving. pour les raccordements, j'ai appliqué le principe du scarf avec une largeur de 20 fois l'épaisseur et j'ai appliqué le même principe en augmentant les dimensions des tissus à chaque couche. Après, j'ai percé des trappes de visite à l'intérieur des caissons et j'ai réussi à les sortir en les chopant et en les coupant en petits morceaux au cutter!
Les marbrures noires, c'est mon feutre noir!! Je l'ai utilisé pour repérer les fissures dans le but initial de les purger à la DREMEL, mais vu l'ampleur, j'ai récupéré un rabot ponceur et je vais refaire le gel coat par zones complètes.
J'utilise uniquement de la résine polyester, chargée ou non.Le gel coat que j'utilise n'est pas un topcoat mais un gel coat ponçable. L'idée est de s'arrêter au grain 400 et d'appliquer un topcoat au pistolet en final.
Mon autre projet en cours, c'est la construction d'un Vaurien contreplaqué epoxy avec une seule philosophie: légèreté et rigidité. J'ai passé beaucoup de temps à numériser les plans, et je modifie à tout va pour enlever la matière là ou elle ne sert à rien. Je créée tous les fichiers pour découper l'ensemble en commande numérique. Je m'inspire de mon Faccenda et de la conception structurelle du Farr 3.7 que je viens de construire. Bien sûr, je suis la jauge avec attention.

BON .......... !
Tu prends le temps de manger quand même ???:lololol

Bravo Edouard!!!
Plus grosse flotte mondiale de Mousse.
Tu vas pouvoir organiser un National avec uniquement tes bateaux........

Et pour l'autre projet, Re-bravo!
Hâte de voir ça!
Tu peux peut-être te rapprocher d'Eric qui est charpentier de Marine et a quelques expériences et idées en la matière.

UN Mousse MORIN ça me rappelle mes jeunes années , mes grands parents nous avaient payé ,à mon frère et à moi un mousse MORIN ,son N°de voile devait être le 2910 il était coque blanche et pont vert pale , j'en garde de bons souvenirs.

Pour la numérotation les chantiers ont la leur propre qui est indépendante des n° de voiles qui eux sont attribués par l'assos de classe.

Merci pour les précisions.
Beau travail !

Edouard écrit: Mon autre projet en cours, c'est la construction d'un Vaurien contreplaqué epoxy avec une seule philosophie: légèreté et rigidité

Au top! ça promet. Peut être as tu déjà eu l'occasion d'observer les Vaurien 34034 (Hervé D.) et 35002 (le bois de françois Xavier D.), références en matière de construction amateure légère et rigide. Il ne doit pas y avoir d'epoxy mais tout collé à la ppu par contre je pense.

Plus grosse flotte mondiale c'est garanti!!!
Même si j'ai dû me résoudre à jeter mon n°2001, 100% pourri après démontage,...sniff. Heureusement il me reste mon N°576 qui attend sa restauration prochaine, une première série avec un beau rouge et avec les caissons arrière ouverts, une merveille!
ça me fera 4 MOUSSE. C'est pas beaucoup non plus...

T'en veux pas 2 de plus ?

Pour info Édouard mais peut être le sais tu déjà, il y a un mousse bois dans le hangar de l'ycif,
Et le président des Aile, Jean Claude D, à un mousse aussi, rénové mais qui n'a jamais vu l'eau depuis, il dort près de Rouen sous le toit de son garage.

Le MOUSSE de l'YCIF, je crois le connaître, si je ne me trompe pas il est bleu clair, c'est le numéro 13 et le plus ancien connu. Il avait fait l'objet d'un petit article dans un Chasse-Marée. Celui de Rouen je ne le connaissais pas, merci pour l'info!